ressourcerieNorrent-FontesHabitat et insertion lançait il y a deux ans La Ressourcerie à Lillers. Un chantier d’insertion basé sur la récup’ et la déco de meubles, bibelots… Vu le succès de l’affaire, un troisième site a ouvert à Norrent-Fontes au mois de juillet. Mille sept cents mètres carrés de brocante. Un paradis pour chineurs.

En deux ans d’existence, la ressourcerie À la courte échelle a fait des petits. On vous réexplique rapidement le principe : les habitants se débarrassent de vieux meubles, de bibelots ? Les gars en contrat à Habitat et insertion les récupèrent, les trient, les nettoient. Certains passent entre les mains expertes de dames à l’imagination débordante, qui leur donnent un second souffle. D’autres restent dans leur jus. Mais tout est revendu dans les boutiques à (tout) petits prix.

Elle s’agrandit

Pour les chineurs, le 84, rue de Verdun à Lillers est un précieux bon plan. Pour tous les autres, le magasin de la place Jean-Jaurès de la même ville est l’endroit où trouver des meubles redécorés avec soin (et goût !) pour pas cher. Et désormais, il y a une nouvelle adresse à ne pas manquer : début juillet, une partie de l’équipe s’est installée dans un entrepôt de 1 700 mètres carrés rue du Maresquet à Norrent-Fontes (ex Guy Leroy). « On est ouvert depuis le 1er juillet et on a recensé 500 visites le premier mois, 600 le second », se réjouit Sébastien Legrand, directeur des chantiers d’insertion d’Habitat insertion. Le bouche-à-oreille fonctionne.

Des embauches tous les deux mois

Des meubles alignés dessinent des rayonnages au cordeau. À gauche, le coin des « antiquités ». Au fil des pas, des chaises, des vases, des tables. Le vaste étage baigne dans la lumière. Il est d’autant plus impressionnant. On y trouve toute la vaisselle, tous les canapés, les petites tables de chevet, les livres. L’électroménager. « Tout est testé avant, on garantit un mois », rassure Sébastien Legrand. Du boulot, il y en a. Au total, vingt-cinq personnes travaillent dans les trois sites, en insertion. « Ce sont des contrats de six mois à deux ans », mais, en moyenne, les salariés restent un peu moins d’un an. « On enregistre un taux de retour à l’emploi de 60 %, c’est vraiment bien », sourit le directeur, qui embauche grosso modo tous les deux mois.

Bientôt du tri textile

Fin novembre, une autre activité va faire son entrée dans l’entrepôt norrent-fontois : le tri textile. « Les gens nous amènent des vêtements, on va les trier et mettre en vente ceux qui sont encore bien. Le reste, on l’enverra à une entreprise de recyclage. » Lavoisier, ce génial visionnaire.

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