L’association Deuxième vie, deuxième chance, basée avenue de la Gare (à Vire), propose des biens de consommation courante de récup’, à bas prix, tout en favorisant l’emploi.

Objectif

L’association Deuxième vie, deuxième chance a pour but de limiter l’enfouissement des déchets. Elle détourne du circuit classique (déchèterie) les biens, meubles, électroménagers, qui peuvent encore servir, avec ou sans réparations.

« Notre association reste encore méconnue du public, affirme Muriel Faucon, salariée et responsable de la boutique viroise. Notre objectif est de favoriser l’emploi et de permettre à tous d’accéder à des biens de consommation courante à petit prix. Les ventes de la boutique couvrent 60 % du coût de l’association (salaires, location) et 40 % viennent des subventions, des collectivités ou des fondations. »

Convention

En étroite collaboration avec le Syndicat mixte de traitement et de valorisation des déchets ménagers de la région Ouest Calvados (Seroc), la Bourse d’aide aux chômeurs pour l’environnement et la récupération (Bacer) et le Secours populaire de Bayeux, des containers de collecte d’objets encore utilisables ont été mis en place à la déchèterie de Mesnil-Clinchamps. Ces bennes sont conventionné depuis juin 2014.

« Nous aimerions bien que cela se développe à la déchèterie de Vire. »

Réparations

Laurent Belliard, en contrat à durée indéterminée (CDI) et bientôt à temps plein, répare tout l’électroménager. « C’est gratuit si vous venez sur place. Sinon, le devis coûte 25 € à domicile. Ce service de réparation est ouvert à tous. Les produits sont réparés et facturés au prix coûtant. C’est une façon de lutter contre l’obsolescence programmée. »

Ce geste écologique permet de faire durer les produits le plus longtemps possible.

Sensibilisation

En CDI, Morgan Peuvrel intervient notamment auprès des scolaires et du grand public. Il propose une série d’animations, sur de nombreux sujets : biodiversité, développement durable, réduction des déchets, compostage ou encore changement climatique.

« Nous travaillons en partenariat avec l’école primaire du Bény-Bocage mais aussi la Maison familiale rurale (MFR) de Vire. »

Emplois

Après six mois de bénévolat en hiver dernier, Mary Houzard, 33 ans, vient d’être embauchée pour un contrat à durée déterminée (CDD) d’un an. Affectée au poste de vendeuse, accueil du public et rangement de la boutique, la jeune femme remplace Gwendoline Danton.

Guillaume Riserole, 22 ans, bénéficie d’un contrat d’avenir d’une durée de trois ans.

Bénévoles, Pierre, Marie et Eliane viennent quotidiennement et fournissent beaucoup de travail à l’association. « Condamnés pour une peine mineure, nous accueillons aussi des stagiaires du travail d’intérêt général, tous les deux mois. »

Source : Ouest France